IBM Worklight plateforme mobile


J’étais aujourd’hui chez IBM pour une journée de workshop sur leur plateforme mobile Worklight.

Au premier coup d’oeil, ça ressemble à un phonegap.

On a un environement de dev, un designer et on peut développer des applications hybrides en vue de déploiement multi-plateformes (Android, iOs, BlackBerry et Windows phone).

Au second coup d’oeil … ça n’a rien à voir … ou presque.

 

 

 

Je commence par les points, disons, négatifs.

  • On peut développer son application hybride avec les plus connus des frameworks web mobiles : jQuery mobile, dojo mobile et sencha touch, MAIS le designer intégré ne permet que d’utiliser dojo… grosse déception, et je n’ai rien contre dojo, au contraire, mais pourquoi faire semblant de faire du jQuery mobile si en fait … non.
  • Beaucoup de fonctionnalités sont réservées à Android et iPhone, les autres systèmes sont les parents pauvres, un peu là pour la galerie … notez que moi ça ne me dérange pas plus que ça, mais pour la cible de ce produit, c’est dommage. Pour blackberry, c’est encore plus complexe car visiblement leur OS évolue drastiquement pour sa dernière version et c’est donc tout une partie de worklight qu’il faudra repenser
  • Malgré la qualité des tutos à suivre, on ressent une impression de flou lors du développement, mais c’est sûrement du au fait qu’on aborde beaucoup de sujets différents, du montage des pages au déploiement des applications

Pour les points positifs, il y en a aussi, je dirais que globalement, j’ai été emballé par le côté serveur :

  • La possibilité de créer du code serveur worklight qui fournit les données aux terminaux, ce qui est intéressant pour agréger des contenus et d’une manière générale pour maitriser les ressources utilisées par les mobiles.
  • La création très facile d’un App Store privé, qui servira à une entreprise à déployer ses applications, à gérer les mises à jour, les commentaires etc…
  • L’approche MDM de la solution complète, qui permet de restreindre des fonctionnalités pour certaines applis, de gérer un ensemble de paramètres qui viennent enrichir les fonctions d’un simple App Store comme le direct update, comme une vraie sécurité, basée sur un système d’authentification existant dans l’entreprise.
  • La gestion unifiée (pour Android et iOs) des notification en mode push
  • Un outil de statistique simple pour connaitre les chiffres d’utilisation
ibm worklight direct update


Avec la technologie direct update, il est possible de mettre à jour le contenu « web » de son application hybride, comme du cache appilcatif par exemple. On ne passe pas pour ces fonctionnalités par le process lourd du store, mais directement par le serveur worklight. On peut ainsi gérer des versions différentes pour un même OS et une même appli.

Alors Worklight permet de développer des applis web « pures », mais ce n’est à mon avis pas la cible. En effet, l’outil ne me semble pas intéressant par rapport à ce qui peut se faire directement avec Phonegap ou pourquoi pas avec Dreamweaver et jQuery Mobile. Il est d’ailleurs possible de brancher des plugins Cordova pour étendre les capacités de son appli hybride. En revanche, en entreprise, la démarche en intéressera plus d’un, et principalement pour des aspects de sécurité, qui font cruellement défaut dans un déploiement classique d’applications mobiles. Comme Worklight sait gérer aussi bien les applications natives que les applications hybrides, c’est un moyen efficace d’intégrer ses applications d’entreprise dans une politique sérieuse de sécurité et de déploiement.