L’offre commerciale Hudson rachetée par CloudBees

Hudson est un serveur open-source de construction continue, développé à l’origine par Kohsuke Kawaguchi chez Sun pour répondre à des besoins internes (historiquement lors du développement de l’implémentation de JAXB). Ce logiciel a réussi à devenir la référence open-source dans son domaine, soutenu par une communauté très active qui a développé une galerie considérable d’extensions. Hudson construit maintenant en continu par exemple JBoss (serveur publiquement accessible ici), plusieurs projets de la fondation Apache (ici) ou bien Eclipse (ici). Nous suivons de près l’actualité de Hudson dans le cadre de notre offre de services dédiée à l’intégration continue. Plusieurs consultants d’Oxiane ont décidé très tôt de s’investir sur Hudson pour son usage interne mais aussi lors de prestations de mise en place de chaîne de production logicielle.

Oracle continue à utiliser Hudson en interne, par exemple pour glassfish, mais sans que ce soit l’une de ses priorités commerciales. Après le rachat de Sun, Kohsuke a donc pu les quitter pour fonder sa société, InfraDNA, qui commercialise du service et une offre de version certifiée de Hudson. C’est cette société qui vient d’annoncer son achat par une autre startup : CloudBees. En résumé, CloudBees promet de fournir un environnement complet de développement et d’exécution des technologies Java en Cloud Computing, respectivement DEV@Cloud et RUN@Cloud.

Le résultat est une nouvelle offre commerciale basée sur Hudson : le serveur Nectar. Il s’agit d’une distribution certifiée (c’est-à-dire maintenue commercialement) de Hudson qui inclut des fonctionnalités avancées de monitoring et de fonctionnement en mode cloud absentes de la version open-source. On peut soit acheter une licence et se l’installer de façon classique, soit l’utiliser en mode hébergé chez CloudBees, avec des référentiels Git et Maven privatifs. Le principe est de porter toute son infrastructure de développement dans le Cloud de CloudBees, en profitant de la scalabilité de leur infrastructure et en payant à l’usage. L’intégralité du communiqué de presse en anglais ici.